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Rosny soit qui manigance

Rosny soit qui manigance
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Derniers commentaires
7 septembre 2006

Les yeux doux aux électeurs racistes

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http://www.lekoalin.com/banlieue/140-Rosny.html

est le site dont nous vous avions parlé pour développer les informations et la communication sur ce que Claude Pernès, le Maire de Rosny, président de l'AMIF et ses acolytes de l'UMP auraient voulu cacher et que vous n'auriez jamais osé croire : comment draguer les électeurs xénophobes en excluant les enfants des milieux populaires ou issus de l'immigration !...

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3 avril 2006

Le VRP gadget

Un mot qui écorche les lèvres

Il aura fallut attendre les élections cantonales de 2004 pour que Claude Capillon, Maire-adjoint de Rosny, chargé de la politique de la ville, ose enfin prononcer le mot "discrimination". Cette préoccupation nouvelle  (pour lui) figure dans la page du site internet de sa ville : Capillon_et_la_discrimination.pdf (cliquez sur ce lien pour en prendre connaissance).

Faut pas rêver
Malheureusement le poulain de Claude Pernès ne tentait pas d'apporter des solutions constructives aux difficultés que rencontrent nos concitoyens. Il voulait simplement faire fructifier son fond de commerce en dénonçant la discrimination dont souffrent... les villes de droite en Seine-Saint-Denis !...

  • Alors que l'Elysée juge nécessaire de créer en juin dernier, le Haut comité de lutte contre les discriminations,
  • alors que les Renseignements Généraux déclarent que le sentiment d'exclusion est le principal responsable des graves évènements de novembre dernier en banlieue,
  • alors que la jeunesse manifeste en masse dans les rues pour exprimer son indignation devant ces aînés qui voulaient la mettre à part pour la rendre corvéable à merci,

Claude Capillon nouveau conseiller général de Seine-Saint-Denis, fait preuve d'une indéniable vision d'avenir: il monte au créneau pour lutter contre la discrimination dont il serait la seule victime inconsolable.

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Elu pour gratter
Comme certains jeunes de banlieue qu'il regarde avec mépris, Claude Capillon pratique les institutions pour découvrir ce qu'il peut en tirer comme profit.
Elu Conseiller Général de Seine-Saint-Denis, il déclare n'avoir d'autre ambition que de "gratter" la préfecture... C'est ce qu'il écrit noir sur blanc dans sa revue municipale... Capillon_et_la_discrimination.pdf (recliquez sur ce lien si vous avez lu trop rapidement ses propos).

Que faire de ces hommes politiques qui au premier mandat, n'ont d'autres préoccupations que de défendre le commerce des "villes amies", n'ont d'autres projets éducatifs que de plaider pour les établissements de son territoire, n'ont d'autres programmes politiques que d'intercéder pour ses électeurs ?

N'aurions-nous d'autres propositions que d'offrir à nos enfants, une société rapée jusqu'au trognon par une assemblée de gratteurs ? Claude Capillon affirme qu'il va gratter pour vous, Vous pensez que c'est mieux que rien; vous avez raison, c'est pire que tout...

2 avril 2006

Toute discrimination est une démission

Tous les rosnéens qui pensent que l’exclusion, la discrimination peut représenter une solution à moindre coût paieront cash leur irresponsabilité.

Drôles d'univers cités
Les mômes qu'ils laissent à l'abandon au pied des immeubles pendant leur temps libre, se retrouveront dans l’école ou le collège de leurs propres enfants. On ne pourra pas tous les passer en conseil de discipline et quand bien même un proviseur agirait-il ainsi, que se passera t-il dans le quartier si cette jeunesse est également exclue du collège ?

Qui doit jouer le rôle républicain de formation des jeunes générations ?

Comme dans beaucoup d'endroits, la dégradation de la vie locale aménera les habitants à brader les appartements chèrement acquis pour déménager dans un autre quartier où tout sera, de toute façon, à refaire. Autant regarder les choses en face aujourd'hui : Que font les élus rosnéens en direction de la jeunesse en situation d'exclusion ?
Il y a déjà plus d'un siècle, Victor Hugo expliquait les émeutes de novembre dernier :

hugo

          

               

             

       
    «
    Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
    A vous tous, que c’était à vous de les conduire,
    Qu’il fallait leur donner leur part de la cité,
    Que votre aveuglement produit leur cécité ;
    D’une tutelle avare on recueille les suites,
    Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.»

Victor Hugo, Juin 1871

La discrimination est une démission par anticipation
Déjà Claude Pernès, le Maire de Rosny, déclare que se sont les jeunes, les parents, les habitants qui ne font pas leur travail (Citations_de_Claude_Pernes.pdf). C'est toujours l'autre le responsable même quand on brigue un mandat politique tandis qu'il intègre l'exclusion dans sa Politique de la Ville (lire les articles suivants...)
Pour reprendre une déclaration de Victor Hugo à l’assemblée, ce sont de tels hommes, les étrangers à leur siècle…

24 mars 2006

Novembre, je te comprends mieux

permis_de_construire
Dans cette demande de permis de construire, la Ville de Rosny-sous-Bois prévoit de différencier l’accueil des enfants du quartier suivant leurs origines sociales.
Il y a deux centres de loisirs programmés dans cet équipement. Ce deux structures reçoivent le même nombre d’enfants qui habitent le même quartier et fréquentent les mêmes écoles primaires.
Ces deux centres de loisirs sont habilités d’une manière identique par le ministère de la Jeunesse et des Sports et financés à même hauteur par la Caisse d’Allocation Familiale.

Voici la répartition des espaces attribués par le Maire de Rosny :

Pour les enfants du centre de loisirs municipal
(Direction Enfance de Rosny)
Pour les enfants du centre de loisirs para municipal
(Centre Social de la Boissière)
Un espace de 270 m² en surface corrigée pour 30 enfants (relevé du 13 avril 2000) Un espace de 150 m² en surface corrigée pour 30 enfants (relevé du 13 avril 2000)
Des locaux de plain-pied aux grandes baies vitrées donnant sur une pelouse Des locaux en sous-sol dont la moitié nécessite l'éclairage électrique
Des locaux réservés et fermés pour cela, 6 jours sur 7 dans la semaine... Des locaux multi utilisateurs dans lesquels les enfants ne peuvent rien aménager...

En un mot, Quand elle conçoit un nouvel équipement (avec l'argent des contribuables), la ville de Rosny-sous-Bois réserve aux enfants des classes moyennes d'agréables locaux lumineux et confine les enfants issus de familles immigrées dans un sous-sol aux locaux impersonnels.

Cette répartition des espaces proprement scandaleuse incite à penser que cette demande de permis de construire faisait peu cas du traitement égalitaire des citoyens (l’un des fondements de notre République).

317

Trois années après l’ouverture de cet équipement, Claude Pernès supprimait cet accueil des enfants issus de familles immigrées : 150 enfants se sont retrouvés à la rue.

discoballEtait-ce une simple erreur ? Un malheureux concours de circonstances ? L’article suivant témoigne qu’après cinq années de mise en garde, Claude Pernès, Président des maires d’Ile-de-France et Claude Capillon, Maire-adjoint à la politique de la Ville, ont préféré confirmer l'exclusion de ces enfants : Le premier explique à qui veut l'entendre que les adolescents qu'ils sont devenus ne représentent pas la jeunesse. Le second fait licencier le directeur du centre social qui refusait d’admettre cette ségrégation organisée…

3 mars 2006

"Laissez-moi discriminer en paix !"

La discrimination des enfants de la Boissière par un service municipal qui depuis cinq ans, rejette à la rue les plus démunis d'entre eux, n'est pas acceptable

La ville de Rosny-sous-Bois doit traiter de façon égalitaire tous ses concitoyens. C'est la loi. Les services de la ville doivent –et c'est toujours la loi- s'adapter au public et non le contraire.

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Depuis cinq ans, des dizaines d'enfants de la Boissière ont été refoulés en pied de cité suite à la fermeture d'un centre de loisirs social par le Maire. En imposant ainsi l'exclusivité de l’accueil des enfants à un centre de loisirs municipal qui n'a pas bougé pour autant, Claude Pernès à renvoyé à la rue un grand nombre d’entre eux

On a beau s'indigner en blâmant les jeunes, faire des procès aux journalistes, licencier des travailleurs sociaux, crier haro sur les parents, on ne peut pas esquiver ses responsabilités : on ne met pas impunément 150 enfants à la rue, parmi ceux qui ont le plus besoin de soutien éducatif sans qu'ils ne grandissent dans un climat de violences urbaines. Que sont devenus ces enfants laissés pour compte au cours de leur temps libre depuis cinq ans ? ben_collage_rien_existe_pas

Il n'a pas été nécessaire d'attendre longtemps pour que les enseignants du quartier, les entraîneurs de clubs, les professionnelles de la bibliothèque ou les agents de la mairie annexe subissent les inconséquences de cette mise à l'écart.
Les maires d'Île-de-France et particulièrement ceux du Département de Seine-Saint-Denis, ont pu constater lors des émeutes de novembre dernier, jusqu'où peut mener le sentiment d'exclusion que ces enfants de la Boissière ne manquent pas de ressentir...

Il faudra bien que tôt ou tard, le service public de Rosny accueille tous les enfants, même ceux issus de l'immigration ou des milieux populaires.

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3 mars 2006

Suite aux événements de novembre 2005 :

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